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Moi

Moi
  • Un peu de moi, de mes envies, de mes pensés, de mes doutes, de mes larmes, de tout ce que je ne dis jamais, de tout ce qui est enfouie au fond de mon coeur... Juste moi, sans détour, toute entière, pour le meilleur et parfois aussi pour le pire...
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6 août 2007

Nouveau départ

Un nouveau départ s'approche. Nous voilà bientôt au pied du mur. Commencer une nouvelle histoire ailleurs.
J'attends beaucoup de ce nouveau départ. Beaucoup. Comme un renouveau qui nous permettrait de nous redécouvrir comme au début. Tout reprendre ailleurs. Oublier les derniers temps moins roses qu'avant. Tout reprendre, se redécouvrir. J'y crois dur comme fer. J'y crois. J'espère en silence que ça se passera mieux. J'espère en silence dans les larmes discrètes. J'attends pour voir, car je sais que je ne devrais pas me faire trop d'illusion. Que c'est ainsi et pas autrement, ici ou ailleurs. Mais je souhaite de tout mon coeur que je me trompe. J'espère... il ne me reste plus que ça...

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8 juin 2007

Et si c'était vrai...

Le temps passe et l'on n'y peut rien, mais parfois il est étrange de voir à quelle vitesse il a décidé de passer, c'est là que ça devient intéressant... Quand une éternité se mêle à un instant, quand on perd la notion d'hier ou d'avant d'hier. Sentiment que tout à toujours été ainsi alors que l'on sait pertinemment que ce n'est pas le cas. On arrête de compter le temps et tout s'accélère. Plus rien n'a de sens et c'est à ce moment que la vie prend tout le sien. Peu de colère, quelques larmes, beaucoup de bonheur ou nous voilà ici, là, maintenant. Il est grand temps de prendre des choix, des vrais. Oubliés les doutes, dissipées les peurs et qu'est ce que l'on est bien...
Commencer à oublier pourquoi et comment, juste savourer le moment présent et pouvoir voir plus loin, beaucoup plus loin, qu'est ce que c'est bon...
Quand le temps se fige, comme ce matin, tout devient réel, et l'on peut se rendre compte à quel point le temps à bien fait son travail, à quel point on est bien, juste bien.
Un an déjà... Hier et demain se mêle, oublié tout le reste. Juste ça, juste parce que je t'aime, et juste parce que c'est comme ça, juste parce que tout est simple et limpide, juste pour tout ça.
Je t'aime et tout le reste ne devient que détails, même le temps. C'est ça la vie, et c'est comme ça que je l'apprécie, c'est avec toi et avec les rêves que je fais dans tes bras.

Je t'aime...

1 janvier 2007

Chaque jour semblable au précédent

9H30, volets ouverts, lumières allumées, ils vont arriver. Arriver les épaules lourdes de tant de malheur, avec une envie irréversible de parler à quiconque croisera leurs regards. Une topette de blanc par-ci, une topette de blanc par là, les dernières nouvelles des nouveaux morts. Une journée typique. Vieillis par la vie et l'alcool, fatigués, usés, chaque jour ils sont tous là. Aigris par la vie, vidés de tout, ils sont là, arborant toujours un beau sourire.
Les habitudes ne changent pas, 10H10, une topette de blanc, trois verres. Toujours les mêmes discutions : "Fais pas bien beau ce matin...".
La caisse se remplit à mesure que leurs vies se vident. Deux euros dix de plus, c'est cinq minutes de moins. Comment en sont-ils arrivés là? Tant de solitude réunis entre quatre murs.
Écouter, décrypter, comprendre, sourire et servir ce qui tue.
Personne ne se plaint jamais, c'est bien inutile de le faire, un regard et tout est compris.
Neigera, neigera pas? Pleuvra, pleuvra pas? Toujours les mêmes questions, toujours les mêmes problèmes de surface. Les jours se suivent et se ressemblent, toujours. Les bouteilles vides s'empilent, toujours. Routine.
De temps en temps un connard, envie de lui cracher à la gueule? Non, sourire! Parfois même rire!

Et puis midi-deux, clientèle différente, clientèle qui travaille, clientèle qui boit "riche", clientèle qui se croit de "luxe", utile et importante!! (Sourire) On tire des demis, on sert des cafés, ça parle politique, chômage et emploi. Ça se sent important, c'est exécrable, propre sur eux, mais à l'intérieur??...
Eux, c'est différent, ils travaillent... (Sourire) Mais au fond, ce sont eux qui inspire la pitié, eux et pas les habitués du matin.
Ils travaillent, ils sont "riches", mais c'est eux qui recomptent trois fois la monnaie. Sans s'en rendre compte, c'est devenu automatique. C'est pas grâce à eux que le cochon se remplit, ça non!!
Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça... Quelques uns sont même agréables! Si, si!

Ensuite, l'après midi, long, très long et calme, très calme. Personne en général.

Enfin 17H! Quelques habitués du matin et enfin les "potes", la "famille". Là encore, on boit cher,et on boit plus aussi. Journée de travail finie, buvons un coup entre amis. L'hypocrisie règne... On rit, on boit, on rit, on boit et on ne s'aime pas tant que ça au final. Au fond, on aime ne pas s'aimer. Ça doit être ça. Hypocrisie. On sait que le lendemain tout le monde détestera tout le monde, mais on sait aussi que l'on remettra ça très vite. Hypocrisie. Piégé dans une routine hypocrite. Piégé. (Sourire)

Chaque jour identique au précédent comme au suivant. Routine, désespoirs des uns, hypocrisie des autres, conneries d'autres encore.
Même dépeint sous ce triste tableau, elle aime venir là, elle n'attends pas de surprise, pas de rebondissements, rien. Elle sait maintenant. Et si elle aussi elle était piégée comme eux...?? (Sourire, mais jaune cette fois...)
Maintenant, elle est là, elle aime ça car elle sait que chaque soir c'est dans ses bras qu'elle s'endormira et seulement pour ça, elle est prête à tout. Si ce tout c'est juste ce ça, ça le vaut amplement, elle est heureuse, très heureuse, amoureuse, très amoureuse. Pas besoin de le lire dans les lignes de sa main (Sourire), regardez seulement ce visage et ce sourire....

1 janvier 2007

... ... ...

Comment on en est arrivé là? Je n'ai rien vu venir? Je ne comprends plus rien là. Je ne vois pas quand à eu lieu cette transition.
Toi, tu l'aimes bien, toi, tu l'aimes trop, alors que moi, je la déteste, elle me fait peur. Je n'ai aucune confiance en elle, je reste toujours méfiante en sa présence. Elle m'inquiète, elle sait comment faire pour arriver à ses fins. Je sais que c'est elle qui nous détruiras, et elle en est consciente. Elle a marqué un point, elle jubile là ou elle est. Elle est bien plus manipulatrice que tu ne l'imagines. Elle le sait, elle t'aura, au pire à l'usure, mais elle t'aura. Je me résigne à cette idée. Ce jour fatidique approche et je le sais, elle le sait, et toi tu fermes les yeux, tu nies. Tu te crois plus fort que ça, mais c'est faux, personne d'autre que moi ne veut bien le croire, mais je vais malheureusement finir par avoir raison. Je sais que là, elle jubile chez elle, elle sait qu'elle est en bonne voie. En même temps, comment pourrait-on lui en vouloir quand on voit ta faiblesse face à elle? Je le vois dans tes yeux coupables quand tu le regardes, tu ne veux pas l'admettre, mais ça finira par arriver. Elle gagne du terrain, un peu plus chaque jour, telle une maladie dégueulasse qui se répand là ou elle passe... Elle me dégoûte, et tu me dégoûtes de rentrer dans ce jeu malsain. Elle t'aura. Pourquoi serait-elle s'en priver? Tu parais tellement vulnérable en sa présence.
Je suis constamment sur la défensive, j'en deviens imbuvable à mon tour. Elle m'a eu, ça y est. Telle une contamination, elle a réussi à me blesser. Personne n'a l'air de s'en rendre compte, en tout cas toi, tu l'aimes bien et tu le reconnais. Quant aux autres, leur hypocrisie légendaire à habituellement pris le dessus.
Je suis fatiguée de vous tous, et si je pars (incapable) ce ne sera même pas de ta faute, mais de la leur. Tous ces morpions bouffeur de vie, qu'ils nous lâchent!! Ou au moins, que tu t'en rendes compte!!
Il sera trop tard, on sera gâché, il me restera mes larmes pour pleurer, je n'ai plus rien d'autre depuis que je t'ai toi... Parfois, comme ce soir, c'est à se demander si le sacrifice en valait la peine...

Tu dors, tu t'en fout, t'es peut être même heureux, mais qu'est ce que tu es à la masse, à coté de la plaque. Ils nous auront, ils m'ont presque déjà eu. Je me demande ce que j'attends avant qu'il soit trop tard pour faire marche arrière? J'aime pas prendre les choix, je laisse faire, je vais me réveiller, j'aurais vraiment tout perdu et par lâcheté, je ne partirais pas. Je suis lâche dans le malheur, c'est bien dommage pour moi.
Tu dors, tu es beau quand tu dors, quand tu ris, quand tu souris, quand tu me regardes, je t'aime tant et si mal mon coeur. C'est dommage. C'est gâché. C'était peut être juste trop tôt pour moi et trop tard pour toi, mais ça, on n'y changera jamais rien, tout le problème est peut être là. Moi je ne sais pas faire, toi tu sais trop faire. Réalité inchangeable. Je nous sent déjà perdu. Ta présence glisse entre mes doigts comme du sable. Mais je t'aime tellement que je ne peux pas me résoudre à tout ça. Je vais tenter encore et toujours.... On verra, perdu pour perdu, autant s'enfoncer jusqu'au coup et en crever, non?

1 janvier 2007

Oups 2007, déjà!

Oups 2007, on ne m'avait pas dit, je n'avais pas vu, déjà...!! 2007, l'année de beaucoup, mon année??

La neige est tombée mais le soleil brille, il brille derrière les fenêtres mais aussi au fond de mon coeur... pourquoi? Je ne sais pas, et si c'était juste parce que ces fenêtres seront bientôt les miennes...? Et oui, me voilà, moi et mes cartons, je reviens. Mais tout est différent, les raisons ont changé... mais elles ont changé si vite, je ne l'ai pas venu venir.

Pas le temps de me rendre compte qu'il était dans ma vie et déjà me voilà chez lui, chez nous. Étrange sensation qui remue les tripes. Je suis là, sans savoir trop pourquoi, tout se que je sais, c'est que je suis là. Là, et heureuse, tellement heureuse que ça en serait étrange. Et puis envie d'écrire, bizarre. L'envie est rarement là quand je suis heureuse... Mais cette fois elle est là cette envie. Alors je reviens, j'écris et je me dis que je suis bien, si bien... Et si le bonheur c'était juste ça? M'endormir dans ses bras et m'y réveiller chaque matin, et puis jongler avec les humeurs de chacun, et puis regarder mes affaires prendre place à coté des siennes, et puis l'attendre chaque soir, et puis penser a lui quand il n'est pas là et me dire que je l'aime, et puis l'entendre me murmurer des mots au creux de l'oreille chaque soir quand je m'endors blottie contre lui, et puis me dire que demain sera semblable à aujourd'hui, et puis ne plus avoir peur, me sentir en sécurité, et puis me dire que je l'aime plus que tout, et puis apercevoir un avenir merveilleux, et puis me sentir aimée, et puis me voir heureuse, m'étonner à chaque fois que je croise un miroir de voir ce sourire béat accroché à mon visage, et puis...

Et puis tout ça et puis rien, et puis tout va bien alors restons en là!

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1 janvier 2006

Un matin


Il y a des matins comme ça, des matins ou je me demandes ce que je fous encore là. Des matins ou je voudrais ne pas me réveiller, ou je voudrais ne plus être moi, ne plus être là. Être là à attendre, mais attendre quoi?? Attendre que ça se finisse... Mais que quoi se finisse?? Je ne veux pas mourir, je ne veux pas que ma vie se finisse, je veux juste que cette situation ne s'éternise pas trop. Que je puisse sourire à nouveau, que je puisse être heureuse, que je puisse vivre sereine, tout simplement. Mais ça ne marche pas comme ça, il me faut attendre, laisser le temps au temps. Me laisser me rechercher, me laisser me retrouver. Être sur que ce soit bien moi. Être sur de tout à nouveau.
Et puis, le matin se passe, il faut alors commencer une journée normale, mais elle traîne à venir, tout traîne à recommencer.
Un quotidien perdu, quand il ne reste rien. Mais s'il ne reste bien, ça n'est que de ma faute. J'ai pris le choix que tout parte, que tout s'arrète. Tout est fini, ce matin, c'est la fin...

1 janvier 2006

Elle

Comme je me dégoute quand je vois comme je peux te ressembler, comme je me déteste quand je te vois quand je me regarde dans le miroir. Ressembler à ma pire ennemie, à la personne qui m'a fait le plus souffrir dans ma vie, c'est horrible. Je me sens sale et moche de me voir en toi... Je te déteste et je me vois en toi, tu me vois en toi, c'est horrible. Sentiment inexplicable que je ressens quand je me dis que je finirais comme toi. Toi que je déteste tant. Toi que je ne me souviens ne jamais avoir aimé. Étrange, j'aurais été censé t'aimer, mais je ne t'aime pas, je crois ne jamais t'avoir aimé, je te détesté parfois, encore aujourd'hui, parfois je te déteste, mais je ne t'ai jamais aimé. Aimé de cet amour qui aurait du être logique. Jamais. Anormal, mais pas très grave dans ma vie. Ça l'a été mais maintenant ça m'est égal. Je le demande parfois comment je réagirais s'il t'arrivait quelque chose de grave mais il me semble que ça ne me ferais ni chaud ni froid. Comme tout ce que tu me dis d'ailleurs. Quand je te déteste, c'est un peu par obligation, l'obligation, d'un sentiment pour toi. Mais je n'en ai même pas un véritable besoin, c'est plutôt une logique. Quand je te déteste, je pense à toi. Un jour, peut être que ça changera, mais ça m'est égal.
C'est juste dommage d'en être arrivé là, plus aucune relation, plus rien qui nous lie, juste parfois un peu de haine, mais c'est tout. Rien de spécial, un sentiment que ça me passe tout au dessus, bien loin de tout.

Bref, tu es mon ennemie, mais parfois tu m'est égale, tu en est réduit à n'être plus rien pour moi. Juste plus rien.

1 janvier 2006

Cet espoir bien plus présent que tu ne l'es

C'est lâche, mais c'est plus simple, tellement plus simple. Je ne me suis jamais ennuyée à compliquer les choses, alors pourquoi devrais-je commencer aujourd'hui? C'est vrai, j'ai toujours pris la solution de facilité alors pourquoi pas encore une fois? Je le vis bien comme ça...heu...non, plutôt je le vis tout court! De là à dire que je le vis bien, c'est un grand mot. Enfin, c'est comme ça, je le vis, je le survis...quoi? Je n'en sais même rien...pathétique, dramatique, mais logique après tout. Donc je reste dans ma logique, dans ma facilité, dans ma lâcheté et ça me va, ça me va très bien comme ça.
Alors pourquoi tu es venu chambouler tout ça? Pourquoi tu as apparu dans ma vie? Pourquoi tu as fais de moi ce que je suis? Pourquoi je ne veux plus être ce ça? Pourquoi? Dis moi juste pourquoi et je te laisse, je te laisse à ta vie. Cette vie que tu t'es si facilement construite sans moi. Cette vie que tu aimes avec où sans moi. Ta vie qui n'est plus la notre. Je voudrais tant recommencer à vivre dans ta vie, à sourire dans ta vie, mais aussi pleurer dans ta vie, mourir de solitude dans ta vie. Comme j'ai pris l'habitude de me sentir seule avec toi... Je n'ai jamais été aussi seule qu'avec toi. Dans tes bras, dans ton coeur, dans ta vie j'étais si seule... Tellement seule avec toi.
Mais depuis que tu n'es plus là, ma solitude à tes côtés me manque, j'aimerais bien me sentir à nouveau seule avec toi. Avec toi, qui, à chaque fois que je parle ne m'écoute pas, qui, ne voit pas ce que je te montre, ce que je voudrais. Tu étais là et si loin à la fois, mais là malgré tout.
Pourquoi suis-je toujours à la recherche d'une perfection qui n'a jamais existé et qui n'existera jamais?? Je veux juste m'approcher de cette perfection au maximum, mais peut être que je l'ai déjà atteinte sans même le savoir... Donc pourquoi chercher toujours plus et plus loin? Elle est peut être à porté de main et je ne la saisis pas... Alors je ne veux pas me contenter de ce minimum mais je veux essayer de me frayer un chemin vers cette perfection et la toucher du bout des doigts. Juste l'apercevoir afin de savoir qu'elle existe et vouer le reste de ma vie à l'atteindre, sans jamais y arriver, mais juste en avoir l'espoir et l'espoir, lui, bien plus que toi, il me fait vivre...

1 janvier 2006

Elle

Sa plus grande passion, c'est faire l'illusion du bonheur. Elle aime faire croire qu'elle est heureuse, que tout va bien, elle aime faire semblant. Elle aime se réveiller de mauvaise humeur et faire un grand sourire au monde. Elle aime crier que tout va bien quand plus rien ne va. Elle ne sait même plus faire la différence entre quand elle fait semblant et quand elle est vraiment heureuse. Elle se sent souvent si perdue qu'elle se sent obligé de faire comme si elle était posée dans sa vie confortable. Elle aime la vie, ça elle en est sure, il n'y a pas de doute, mais aime-t-elle sa vie?? Ça, elle ne le sait pas toujours, mais elle dit toujours qu'elle l'aime. Elle fait comme si elle était forte, mais elle a tout d'une faible ; pourtant, elle aime faire croire qu'elle s'en sortira toujours alors que dès que le moindre petit problème se pose à elle, son petit monde bien paisible s'écroule. Elle se convainc aimer sa situation, mais au fond de son coeur, elle aimerait bien que tout ça change. Son petit coeur cri a l'étouffement, mais elle ne l'entend plus depuis longtemps, mais son petit coeur tiendra-t-il longtemps comme ça?? Si elle se posait cette question, elle y répondrait "oui", car elle veut, une fois de plus, en être convaincu. Alors elle préfère ne plus se poser de questions et oublier les problèmes, mais elle se force à oublier que les problèmes restent tant qu'ils ne sont pas résolus. Elle se dit heureuse et se croit, elle se ment, mais c'est juste pour se protéger. Elle commence à s'en lasser, elle aimerait bien pouvoir ne plus avoir à se convaincre de la beauté de sa vie... Encore une des choses qu'elle croit si fort, c'est que l'espoir fait vivre...

Mais j'ai comme l'impression de bien la connaître elle. Elle me rappelle tant celle que je suis devenue...

1 janvier 2006

Je??? ==> Elle!!!

Elle est fatiguée, fatiguée de jouer l'illusion, elle veut faire tomber le masque, mais elle n'y arrive pas. Et puis au fond, elle n'en a pas très envie. Elle aimerait croire encore un peu que sa vie est belle et que tout va bien dans le meilleur des mondes, même si elle sait que c'est faux. Elle a besoin d'être rassurée, alors si elle met fin à cette comédie, elle ne sera plus rassurée du tout. Alors elle attend, comme si tout se faisait tout seul, elle est fatiguée de ne rien faire et de subir. Elle ne tiendra plus très longtemps comme ça, elle le sait, mais n'arrive pas à se donner les moyens de mieux faire. Elle pense croire fort en sa vie, qui l'a si souvent laché, alors elle ne veut plus retenter par peur d'être encore lachée par sa petite vie. Au fond, elle a très peur, et se le cache, elle voudrait tant ne plus avoir peur, et être un peu la forte qu'elle aime tant montrer.
Elle est un peu perdue quand elle relit ces lignes, elle souhaite encore croire qu'elle ne parle pas d'elle. Alors, elle joue avec la troisième personne du singulier, elle se dit qu'elle n'est pas elle. Elle arrive encore à se dire ça, alors que c'est sa vie qu'elle traîne sur ces lignes. Elle est vraiment complexe, mais elle a toujours aimé la complexité alors la sienne, elle l'entretient un peu, quand elle en a le courage. Le courage lui manque beaucoup, alors qu'elle n'a pas grand chose à faire. Elle se fatigue d'être fatiguée, elle est vraiment trop fatiguée, alors elle met sa vie sur pause et elle en ressort encore plus fatiguée. Mais au final, bah...au final...elle ne sait plus...

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